LES INTRANQUILLES van de Belgische regisseur Joachim Lafosse gaat over Leila en Damien die zielsveel van elkaar houden. Hun gezinsleven wordt op de proef gesteld door de mentale problemen van Damien. Damien, een geniale kunstenaar, probeert een normaal leven te leiden ondanks zijn bipolariteit, wetende dat hij risico’s neemt waaronder zijn vrouw en kind zullen lijden. Leïla, een levenslustige antiekrestauratrice, doet er ondertussen alles aan om zichzelf en haar gezin niet te verliezen.
“Les intranquilles past naadloos in Lafosses filmografie, die de mens in crisis analyseert – zie bv A perdre la raison en L’Economie du couple. Maar meer nog dan in die films overheerst hier de liefde, die Leïla kracht geeft om het ondraaglijke toch vol te houden. Maar voor hoe lang? Hoeveel keer kunnen je grenzen overschreden worden, voordat de laatste restjes hoop en vertrouwen definitief sneuvelen?”, vraagt Lieven Trio zich af in De Morgen.
'Damien Bonnard and Leïla Bekhti deliver Cannes’ two top performances'- Variety
'Lafosse administers the tension like a seasoned anesthetist who knows exactly what dose to deliver, keeping us on the edge of our seats but never resorting to cheap tricks or unlikely twists' - The Hollywood Reporter
‘Les Intranquilles vous terrasse d’émotion(s) car il ne sacrifie à aucune facilité larmoyante. Parce qu’on le vit et immersion dans la tête de Damien, dépassé par ce qu’il vit, et dans celle de Leïla, refusant d’abandonner le navire malgré les tempêtes successives. Ce parti pris d’un double regard pourrait créer de la confusion. Mais là encore, il se produit l’inverse. L’un et l’autre se complètent et Lafosse réussit tout aussi bien les montées en tension étouffantes qui courent tout au long de son récit que ses explosions volcaniques à repetition où l’on bascule presque dans le cinéma d’horreur. Sa mise en scène épouse ses montagnes russes émotionnelles, les accompagne sans aucun geste démonstratif. Sobre, épurée, elle capture ce qui se passe dans la tête de ces deux protagonistes et s’en fait le passeur fidèle.’
Thierry Cheze in: Première, nr. 522, Octobre 2021, p. 97
‘L’auteur de L’économie du couple (2016) et d’ À perdre la raison (2012) renoue avec son gout pour un huis clos dont l’inquiétude passe avant tout par la mise en scène. Par un jeu de confrontation silencieuse qui se transmet par les corps et les regards. L’un comme les autres étant les chambres d’écho de l’inquiétude des protagonistes. Une instability que le cineaste confronte à l’amour indefectible qui unit le triangle familial, hissé à des sommets de subtilité de jeu par une Leïla Bekhti admirable et un Damien Bonnard simplement magistral.’Xavier Leherpeur in: La septième obsession, nr. 36, Sept/oct 2021, p. 124
Lees meer:
‘Artiesten met borderline maken geen betere kunst’ - interview door Johannes De Breuker, HUMBUG